Résumé
Les révolutionnaires du XXe siècle estimaient que l’accumulation du capital conduirait à un accroissement de la main-d’œuvre industrielle et unifierait, ainsi, les travailleurs en un sujet social : la classe pour soi. Au lieu de quoi, l’accumulation capitaliste a engendré la société de la séparation. Les forces de l’atomisation ont pris le pas sur celles de l’unification. La civilisation capitaliste tardive s’enfonce dans la crise, sans qu’émerge clairement le sujet pouvant rompre avec elle. C’est cette histoire que retrace cet ouvrage, pour poser la question révolutionnaire dans un monde placé sous le signe du superflu : un capital en excès face à des populations rendues surnuméraires. Postface de Aaron Benanav & John Clegg.