Résumé
De Vaugelas écrit en 1647 que « le genre masculin, étant le plus noble, doit prédominer toutes les fois que le masculin et le féminin se trouvent ensemble ». Une opinion partagée par d’innombrables penseurs des XVIIe et XVIIIe siècle qui envoie balancer la croyance populaire selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin parce qu’il est neutre ou universel. Aujourd’hui, diverses « autorités » linguistiques tentent de rejeter l’inclusion des femmes et des personnes non-binaires dans la langue. Mais les francophones n’ont pas dit leur dernier mot ! Cet ouvrage recense des stratégies d’écriture inclusive, non sexistes et épicènes qui commencent à se répandre.