Résumé
De manifestations en mouvements de révoltes, voire en émeutes, la violence de la justice s'exprime sans complexe, ni contraintes. Cette violence, dont la violence policière est le bras armé, s'exprime de manière très variée, visible et invisible. Bien sûr, ces pratiques touchent surtout un certain type de prévenu (de préférence prolétaire, non blanc, précaire, ou un mélange de tout cela). Loin de l'idée selon laquelle seul le droit régirait les décisions de justice, force est de constater que la politique s'en mêle. Cette ingérence est le point de départ de l'avocat Raphaël Kempf, qui étudie certes les violences judiciaires, mais spécifiquement celles qui touchent les mis en cause pour des raisons politiques.