Enfants sauvages, rêves en cage

Dans ce texte, Layla AbdelRahim propose une analyse anthropologique et une critique radicale du phénomène "éducation" propre aux cultures, "civilisées", auxquelles elle oppose la nature sauvage des enfants. Distinguant les cultures du sauvage des cultures de la domestication, elle montre comment la civilisation implique la domestication des êtres vivants. Pour mener cette analyse, l'autrice s'appuie sur des critiques emblématiques de la civilisation et de l'école, véritable machine à civiliser, que sont Pierre Kropotkine, John Holt, John Taylor Gatto ou John Zerzan. Elle s'appuie en même temps sur divers champs disciplinaires, anthropologie, éthologie, philosophie, sociologie.