Pour une sociologie des tentatives

Louis Staritzky défend une science sociale « située », qui nous aide à mieux vivre et expérimenter nos quotidiens, plutôt qu'une sociologie qui se contente de les observer, depuis un principe de neutralité. Nourri par les pensées féministes et décoloniales, mais aussi par les expérimentations écologistes et les mobilisations sociales, notamment en quartiers populaires, l'auteur pose les tentatives d'un monde dans lequel la recherche renverrait forcément à quelque chose de joyeux, de bienveillant, de collectif et, surtout, de vital. La principale force d'une sociologie des tentatives réside avant tout dans sa capacité à densifier, rythmer et singulariser nos expériences et luttes collectives.