Résumé
Christiane Rochefort a tenu ce journal par intermittences, entre 1986 et 1993. L’autrice de Printemps au parking, des Stances à Sophie, d’Une rose pour Morrison aborde alors la vieillesse avec, intact, “un certain état de fureur” qui est la condition de sa lucidité, de son ironie, de sa légèreté profonde. Fureur de vivre et goût de vivre, chez elle puissamment liés, se traduisent en réflexions lapidaires et parfois désespérées sur l’état du monde, en fragments émerveillés devant sa beauté, l’apparition des bourgeons, le vol des martinets, le chant des rossignols ou Mozart.
La concision à laquelle elle atteint ici est admirable, ses notes ont souvent la justesse émouvante ou cinglante du poème. Rochefort qui avait écrit “Ça ne m’intéresse pas de raconter ma vie, je la connais déjà” (Ma vie revue et corrigée par l’auteur) ne tient pas son journal pour garder trace de sa vie, ordonner sa pensée, organiser le cours des choses. Elle écrit sur l’écriture et elle écrit sur des riens, et sur des fulgurances, sur la douleur, sur le courage, sur ce qui alimente le flux créatif ou l’assèche.
Avec des photographies prises par Christiane Rochefort, des dessins de ses ami·es, et un album photo pour la retrouver à différentes périodes, dans différentes activités.
Collection Fonctions dérivées
Préface Ned Burgess & Catherine Viollet
Format 14 x 18 cm
Page 288 pages
Prix 20 €
Date de parution 24/11/2016
ISBN 9791090062092
Genre Essais